Je ne sais pas pour vous mais même si je suis bien cachée derrière mon écran, j'ai du mal à aborder quelques sujets que je juge intimes. Je pratique une espèce d'auto-censure qui me pèse parfois, surtout quand je n'ai qu'une envie: c'est de vous raconter ce que j'ai vécu, ce que j'ai ressenti à un moment donné. Entre la pudeur et la tentation de me livrer, je dois me trouver le juste équilibre.
Hier par exemple, j'ai beaucoup hésité avant de vous faire le récit de mon casse tête chinois. Rien de plus anodin que de parler de son parcours du combattant en ce qui concerne la garde des enfants. C'est juste. Mais je sentais que je devais aborder des choses que je n'avais pas forcément envie d'aborder. J'ai fini par me laisser aller (légèrement) même si je sais que je ne me suis pas étalée sur les détails.
J'ai longtemps voulu aussi vous raconter la grosse frayeur que j'ai eu la semaine dernière. Après des douleurs latérales dans le sein pendant quelques semaines, j'ai senti comme une boule au creux de mon aisselle tout juste à côté à la naissance du sein (je sens que je vais encore rameuter du pervers avec des mots clés hors contexte... Bref). J'ai passé une très mauvaise nuit et j'étais persuadée que c'était une tumeur !!! Le lendemain matin j'appelle le généraliste qui me case entre deux rendez-vous (j'ai dû quand même lui dire que je flippais un peu beaucoup et s'il pouvait me recevoir ça serait ''franchement cool''). Vous l'aurez peut-être compris si je qualifie cette expérience de grosse frayeur c'est qu'il y a eu plus de peur que de mal. Petite boule il y avait mais plutôt une petite boule de graisse insignifiante comme on en a presque toutes. Pas d'urgence donc mais il me conseille tout de même d'en parler à ma gynéco dès la prochaine visite.
Bon, j'ai fini par vous raconter cette histoire !!! A se demander pourquoi je vous prends la tête avec tout ça. Oui mais non. Je vous prends la tête avec ça car je veux (tout) savoir ...
Quelles sont les limites que vous vous fixez? Comment faites-vous (ou pas) pour créer votre barrière virtuelle ? A vous les studios...
je ne sais pas ou est la limites mais si t'a envie de parler d'un truc pourquoi se retenir. C'est fait pour ça le blog . Pis si y en a qui ça saoule, ils sont pas obligés de tout lire. L'essentiel c'est de te faire plaisir ;-)))
RépondreSupprimerJ'ai fait un blog avec un ton déliberement légér, mais parfois je me lâche un peu, si tu as envie de parler et de t'exprimer tu fais comme tu veux c'est ton blog, et libre à toi de supprimer le billet si tu regrettes par la suite.
RépondreSupprimerDes limites j'en ai un peu mais pas tant que ça quand même..
RépondreSupprimerchacune a ses propres limites, et il n'y a de règles. C'est à toi de voir ce que tu as envie de dire ou pas.
RépondreSupprimerTiens nous au courant pour ta boule.
Des limites...oui. Sur mon blog, j'essaie de garder un ton léger même si y'a des jours...
RépondreSupprimerMais je rejoins les autres com', chacune met ses propres limites. Si ça te fait du bien de parler de certains trucs plus perso, alors, pourquoi ne pas le faire?
Biz
Mes "limites" sont celles de l'anonymat... et celles du personnel... Je suis loin de livrer tout mon ressenti, contrairement à ce que croient beaucoup...
RépondreSupprimerMes limites s'arrêtent à ce que j'ai envie que les autres sachent en fait.
RépondreSupprimerJe m'étale pas sur mon job ou mes études (vu ma branche ça se fait pas, puis c'est du domaine privé me concernant), ni de mon couple, j'essaie vraiment de rester sur les sujets simples, ou tu le monde peut s'identifier, sans que je sois même le centre du sujet. Sinon je raconte des anecdotes ou je donne mon avis, mais jamais de privé, jamais, point d'honneur à ça :) (Du coup j'écris moins que les autres, mais ça me va!)