Stressée, moi? Noooooooon !

Il suffit que je prenne une après-midi ou que je pose une journée de RTT comme ce lundi pour qu'au boulot, j'ai l'impression d'avoir été absente une semaine.

C'est ce jour là que tel client a finalement des questions sur le dossier que toi, tu lui a transmis il y a genre 3 semaines (sans parler des relances multiples - pendant ces 3 semaines - pour savoir s'il avait justement des questions).

C'est ce jour là que cet autre client essaye désespérément de te joindre au téléphone alors que toi, vendredi, tu as juste envoyé un mail pour le prévenir qu'en fait, tu ne seras pas au bureau ce lundi.

C'est ce jour là que ton n+53 envoie un mail méga super archi important auquel il faut répondre dans la journée. Puis un mail de relance pour savoir pourquoi tu n'as pas pris la peine de répondre à son mail alors que tu as bien pris soin d'activer ton message d'absence, toujours le vendredi.

C'est ce jour là que finalement tu reçois la liste de tes clients qui vont assister à la conférence du mardi. Sauf que toi, mardi, tu n'avais pas prévu d'y aller à la dite conférence parce que tu pensais (bêtement) qu'aucun de tes clients ne pouvait/voulait assister à la conférence. A 9h du matin le mardi, c'est juste trop tard pour assister à une conférence, en jean, à l'autre bout de Paris, qui commence à ... 9h du matin ! (Bien trouvé)




Comme ta journée n'a pas été suffisamment chargée en réunions, appels, relances et émotions diverses et variées, tu trouves le moyen d'arriver en retard chez la nounou pour récupérer la prunelle de tes yeux.

Tu trouves le moyen, entre le dîner pour la petite et son rituel coucher, d'enchaîner les lessives non pliées, la vaisselle non rangée, de lancer deux machines - une pour laver le linge sale, une deuxième pour laver la vaisselle encore plus sale - .

Comme tu es bien pas du tout disposée à gérer les caprices de ton petit-toi avec le sourire, le moindre "non, je ne veux pas dormir" te met déjà dans tous tes états. Tu prends quand même sur toi et tu lui lis encore, et encore comment Maya l'Abeille n'est pas aussi forte qu'une fourmille pour porter ce bout de bois ô combien lourd !

Tu finis tout de même par la faire coucher sans crier ni la faire pleurer. Tu lances le dîner, prépare la table, mange, débarrasse la table... Et tu décides de t'affaler sur le canapé comme une veille loque humaine...

Et puis tu t'aperçois que l'art primitif le gribouillage de ton ange sur le parquet y est encore depuis lundi. Pourtant c'est le papa qui était en charge de la petite le lundi vu que toi, tu risquais ta vie dans les taxi allemands fous du volant*. Tu es tiraillée entre l'envie de nettoyer le parquet et de le laisser tel qu'il est. Tu décides que trop c'est trop... et tu noies ton chagrin dans le premier truc qui ressemble de très loin à du chocolat...

* J'ai fait un A/R dans la journée à Francfort pour découvrir les secrets de la couche Pampers, je vous en parlerai très vite...