Le temps qui passe

L’autre jour, je faisais un chèque et me suis surprise à demander à haute voix, on est en 2012 ou en 2011?

Ce n’était pas janvier où souvent, on fait l’erreur inconsciente d’écrire l’année qui vient de s’écouler à la place et au lieu de celle qui vient de commencer.
Non, c’était bien l’autre jour. Cette semaine même.

Je me suis surprise à compter mentalement mon âge. J’ai 35 ou 36 ans. Selon. Allez, on va faire comme ma fille. J’ai 35 ans et demi. J’ai cette fâcheuse tendance à ne pas connaître mon âge par cœur. A me tromper régulièrement, à devoir le compter mentalement. Pire, pour mes 32 ans, j’étais surprise de constater mon vrai âge, le jour de mon anniversaire. Je suis passée de 30 à 32 sans m’apercevoir de mes 31 ans. Etait-ce parce que le jour de mes 31 ans, était le jour où j’ai annoncé à mes amis que j’étais bien enceinte ? Qu’à partir de cette date-là, je me suis accrochée à mon rôle de future mère en occultant un peu mes autres facettes ?



C’est sous un ciel qui annonce l’arrivée du printemps que je sors petit à petit de mon hibernation hivernale/automnale qui a duré (trop) longtemps. C’est sous ce ciel là que je me suis bien imprimée dans ma tête qui tourne à 250 à l’heure qu’on est bien en 2012, que j’ai bien 35 (ou 36, c’est selon), et que cette année, nous apporte (peut-être) de quoi marquer un changement de cap.