Ma fille,
Samedi 16 mai, tu nous as réveillé à l'aube ... ou presque. Tu étais si pressée de découvrir tes cadeaux. Si pressée de voir la robe que je t'ai choisie pour fêter dignement tes sept petites bougies.
Tu m'as réveillé d'un sommeil profond, extirpé d'un de ses rêves dont on se souvient plus le lendemain mais qui laisse désorienté, même après le réveil. Tu as dévalé les escaliers, et nous, ta grand mère, ton père et moi, avions du mal à suivre ta fougue.
Tu as commencé par déchiqutetter le papier cadeau qui enveloppait ta robe et puis tu t'es retournée, avec des étoiles plein les yeux, tellement ravie de cette robe et du joli collier qui l'accompagnait. Les autres emballages cadeau n'ont pas fait long feu non plus et ton excitation se manifestait par des oh, des ah et des hi, des oh que c'est joli, des bisous et des câlins en-veux-tu-en-voilà.
Et j'ai compris.
J'ai compris que tu n'es plus cette petite fille qui a besoin d'une bonne dose de bisous et de câlins, qui me prépare des petits papiers à l'école ou qui me dessine un coeur sur mon poignet pour ne jamais l'oublier.
J'ai compris que tu n'es plus cette petite fille qui cherche son équilibre sur un vélo, inverse les syllabes dans les mots ou s'impatiente à voir tomber ses dents.
J'ai compris que tu as grandis, que tu préféres écouter le CD de Louane à celui de la Reine des Neiges, à regarder un film de "grand" à un dessin animé, à faire des listes dans ton journal intime plutôt que de faire du coloriage.
Mais j'ai compris aussi que tu n'es pas encore cette grande fille que tu voudrais tant être: "Quand est-ce que j'aurai 9 ans? J'aimerai tant avoir 9 ans tu sais !". Oh oui je ne le sais que trop bien, mais moi je ne suis pas pressée. Je voudrais tant figer le temps pour garder la trace de cette petite fille qui, je sais, est encore en toi.
Celle qui a encore besoin d'une histoire du soir, tous les soirs.
Celle qui cherche à dormir dans notre lit, dès qu'elle le peut.
Celle qui se love encore dans mes bras, au moindre petit chagrin.
Celle qui tape des pieds, à la moindre contrariété.
Celle qui m'écrit des mots d'amour quand je suis en voyage.
Celle qui me raconte ses petites histoires et ses secrets, les plus gaies et les moins gaies.
Celle qui aime mes câlins qui écrasent les côtes, et les zerbetages qui font du bruit.
Celle qui me dit, je t'aime maman, juste comme ça, sans raison.
Celle qui me demande un bisous, juste avant de dormir ...même si je la vois bien essuyer la trace de ce baiser baveux, discrètement, pour ne pas me vexer.
Aujourd'hui tu as désormais 7 ans et je remercie Dieu d'être témoin de ta petite vie.
Tu es en CP et tu trouves le Français "trop fass", parfois même tu t'ennuies, selon tes dires. L'Arabe que tu trouvais si dur au début, te paraît très facile aujourd'hui. Mais le calcul mental te pose encore quelques challenges.
Tu apprends par pallier et il t'arrive de baisser les bras et rien ni personne ne peut te faire changer d'avis. Et puis d'un coup, tu remontes sur la selle et plus personne ne t'arrête.
Tu fais toujours du piano, que tu commences doucement à apprécier.
Tu fais toujours de la danse, que tu adores toujours autant. Vous nous préparez même un spectacle de fin d'année. A moi de ne pas oublier les kleenex dont j'aurai forcèment besoin.
Tu adores tes cours de poney, que tu ne veux jamais rater et tu rêves même de partir en colonie de vacances spéciale poneys et chevaux. Mais pour cela, on attendra encore un an ou deux (ou trois mais chuuuut).
Tu as appris à faire du roller mais le Père Noël te pose encore un cas de cosncience. Tu pleures pour le malheur des autres et tu veux leur donner l'argent que tu n'as pas. Tu chantes à tue tête à tout moment de la journée et ne peux monter dans la voiture sans demander à ce qu'on allume la radio. Tu dis que le vent et ta tortue Charlotte sont tes amis, qu'ils t'écoutent, te comprennent et te répondent même par moment.
Tu peut me rendre chèvre en me faisant répeter une, deux et mille fois la même chose .... et continuer à me filer des papillons au ventre quand j'aperçois ton visage me chercher dans la foule à la sortie de l'école.
Tu peux changer d'humeur et passer d'un ciel ensoleillé à une tempête enragée.
Bon anniversaire ma fille, ma princesse, mon cœur, ma habibti d'amour.
Ta maman qui t'aime.
Samedi 16 mai, tu nous as réveillé à l'aube ... ou presque. Tu étais si pressée de découvrir tes cadeaux. Si pressée de voir la robe que je t'ai choisie pour fêter dignement tes sept petites bougies.
Tu m'as réveillé d'un sommeil profond, extirpé d'un de ses rêves dont on se souvient plus le lendemain mais qui laisse désorienté, même après le réveil. Tu as dévalé les escaliers, et nous, ta grand mère, ton père et moi, avions du mal à suivre ta fougue.
Tu as commencé par déchiqutetter le papier cadeau qui enveloppait ta robe et puis tu t'es retournée, avec des étoiles plein les yeux, tellement ravie de cette robe et du joli collier qui l'accompagnait. Les autres emballages cadeau n'ont pas fait long feu non plus et ton excitation se manifestait par des oh, des ah et des hi, des oh que c'est joli, des bisous et des câlins en-veux-tu-en-voilà.
Et j'ai compris.
J'ai compris que tu n'es plus cette petite fille qui a besoin d'une bonne dose de bisous et de câlins, qui me prépare des petits papiers à l'école ou qui me dessine un coeur sur mon poignet pour ne jamais l'oublier.
J'ai compris que tu n'es plus cette petite fille qui cherche son équilibre sur un vélo, inverse les syllabes dans les mots ou s'impatiente à voir tomber ses dents.
J'ai compris que tu as grandis, que tu préféres écouter le CD de Louane à celui de la Reine des Neiges, à regarder un film de "grand" à un dessin animé, à faire des listes dans ton journal intime plutôt que de faire du coloriage.
Mais j'ai compris aussi que tu n'es pas encore cette grande fille que tu voudrais tant être: "Quand est-ce que j'aurai 9 ans? J'aimerai tant avoir 9 ans tu sais !". Oh oui je ne le sais que trop bien, mais moi je ne suis pas pressée. Je voudrais tant figer le temps pour garder la trace de cette petite fille qui, je sais, est encore en toi.
Celle qui a encore besoin d'une histoire du soir, tous les soirs.
Celle qui cherche à dormir dans notre lit, dès qu'elle le peut.
Celle qui se love encore dans mes bras, au moindre petit chagrin.
Celle qui tape des pieds, à la moindre contrariété.
Celle qui m'écrit des mots d'amour quand je suis en voyage.
Celle qui me raconte ses petites histoires et ses secrets, les plus gaies et les moins gaies.
Celle qui aime mes câlins qui écrasent les côtes, et les zerbetages qui font du bruit.
Celle qui me dit, je t'aime maman, juste comme ça, sans raison.
Celle qui me demande un bisous, juste avant de dormir ...même si je la vois bien essuyer la trace de ce baiser baveux, discrètement, pour ne pas me vexer.
Aujourd'hui tu as désormais 7 ans et je remercie Dieu d'être témoin de ta petite vie.
Tu es en CP et tu trouves le Français "trop fass", parfois même tu t'ennuies, selon tes dires. L'Arabe que tu trouvais si dur au début, te paraît très facile aujourd'hui. Mais le calcul mental te pose encore quelques challenges.
Tu apprends par pallier et il t'arrive de baisser les bras et rien ni personne ne peut te faire changer d'avis. Et puis d'un coup, tu remontes sur la selle et plus personne ne t'arrête.
Tu fais toujours du piano, que tu commences doucement à apprécier.
Tu fais toujours de la danse, que tu adores toujours autant. Vous nous préparez même un spectacle de fin d'année. A moi de ne pas oublier les kleenex dont j'aurai forcèment besoin.
Tu adores tes cours de poney, que tu ne veux jamais rater et tu rêves même de partir en colonie de vacances spéciale poneys et chevaux. Mais pour cela, on attendra encore un an ou deux (ou trois mais chuuuut).
Tu as appris à faire du roller mais le Père Noël te pose encore un cas de cosncience. Tu pleures pour le malheur des autres et tu veux leur donner l'argent que tu n'as pas. Tu chantes à tue tête à tout moment de la journée et ne peux monter dans la voiture sans demander à ce qu'on allume la radio. Tu dis que le vent et ta tortue Charlotte sont tes amis, qu'ils t'écoutent, te comprennent et te répondent même par moment.
Tu peux changer d'humeur et passer d'un ciel ensoleillé à une tempête enragée.
Et moi, je te regarde, je t'observe, je caresse ton beau front, tes beaux yeux, ton nez cancan et ta bouche d'argent. J'apprends à gérer tes colères et tes entêtements, à recevoir tes bisous et tes câlins, à garder tes secrets, à t'écouter parler et te confier. J'essaye de me souvenir de tous les petits détails, des moments passés ensemble, des petites phrases et des mots de travers. Mais aussi à exorciser mes peurs, surmonter mes limites et me remettre en question.
Avec toi, je jongle parfois avec des émotions en montagnes russes mais finalement, tu me donnes l'envie d'avancer, tous les matins, tous les jours.
Bon anniversaire ma fille, ma princesse, mon cœur, ma habibti d'amour.
Ta maman qui t'aime.
Bon anniversaire jolie jeune fille.... gros bisous à toi et à ta maman
RépondreSupprimer(toi la maman tu es taguée sur mon blog)
Quel beau message d'amour!!!joueux anniversaire a ta grande fille
RépondreSupprimeroh c'est beau <3
RépondreSupprimerC'est beau. Je pourrais écrire quasiment les mêmes mots à ma presque 7 ans. Elles ont beaucoup en commun toutes les deux. Je suis sûre qu'elle s'entendraient bien!
RépondreSupprimerJoyeux anniversaire jolie poupée ♥
RépondreSupprimerBon anniversaire à ta princesse. Ton texte m'a donné les larmes aux yeux... Je donnerais tout pour arrêter le temps ....
RépondreSupprimerOh ! Ton texte est magnifique !
RépondreSupprimerC'est fou comme on les aime, nos enfants.. ♥
Bonjour,
RépondreSupprimerC’est dur de voir ses enfants grandir. Je suis vraiment nostalgique quand je vois ma grande qui ne s’intéresse plus aux dessins animés. Elle ne me réclame même plus autant de câlins qu’avant.