J'emprunte allègrement le titre du blog de Marlène car c'est vraiment de circonstance... Pas que je ne travaille pas d'habitude mais parce que j'ai décidé de travailler hier alors que je ne le voulais pas. Je suis partie travailler alors que la situation exigeait de tout parent de rester au chevet de son enfant. Je ne souhaite pas (encore) rentrer dans le détail du pourquoi du comment mais je souhaite fortement mettre noir sur blanc le déchirement que j'ai ressenti hier.
Ma petite chérie d'amour aura deux ans dans deux mois. Depuis que j'ai repris le travail, j'ai réussi plus ou moins à maintenir un équilibre entre ma vie personnelle et ma vie professionnelle. Il y a eu des moments de débordement où le professionnel a empiété sur ma vie perso, de maman, de famille mais j'ai souvent réussi à rattraper par la suite (dans la mesure du possible). J'ai également pu me libérer généralement assez facilement quand il y avait besoin (visite chez le médecin, nounou malade ou absente...).
Mais hier, comment vous dire... J'ai subi une pression qui m'a mise dans une situation assez difficile, même très difficile. Une situation que tout parent, mère ou père, redoute - je pense - le plus. J'ai eu à choisir entre rester au chevet de ma fille et assumer mes responsabilités, assurer une présentation décisive chez un client pour laquelle plusieurs personnes se sont déplacées. Je suis partie, laissant ma fille avec son papa, le coeur lourd, les larmes aux yeux et 3 heures de sommeil au compteur.
J'en veux à la terre entière et surtout, je m'en veux. Mais le plus important c'est que ma fille va mieux, c'est que j'ai un mari qui joue son rôle de père à 100% et que je suis chanceuse de les avoir tous les deux dans ma vie.
Ma petite chérie d'amour aura deux ans dans deux mois. Depuis que j'ai repris le travail, j'ai réussi plus ou moins à maintenir un équilibre entre ma vie personnelle et ma vie professionnelle. Il y a eu des moments de débordement où le professionnel a empiété sur ma vie perso, de maman, de famille mais j'ai souvent réussi à rattraper par la suite (dans la mesure du possible). J'ai également pu me libérer généralement assez facilement quand il y avait besoin (visite chez le médecin, nounou malade ou absente...).
Mais hier, comment vous dire... J'ai subi une pression qui m'a mise dans une situation assez difficile, même très difficile. Une situation que tout parent, mère ou père, redoute - je pense - le plus. J'ai eu à choisir entre rester au chevet de ma fille et assumer mes responsabilités, assurer une présentation décisive chez un client pour laquelle plusieurs personnes se sont déplacées. Je suis partie, laissant ma fille avec son papa, le coeur lourd, les larmes aux yeux et 3 heures de sommeil au compteur.
J'en veux à la terre entière et surtout, je m'en veux. Mais le plus important c'est que ma fille va mieux, c'est que j'ai un mari qui joue son rôle de père à 100% et que je suis chanceuse de les avoir tous les deux dans ma vie.
Non non non ne t'en veux pas et ne culpabilises pas surtout, il fallait prendre une décision tu l'as prise. Et puis ce n'est pas comme si tu avais laissée ta puce seule, elle était avec son papa. Parfois on doit faire des choix douloureux mais tu ne dois pas t'en vouloir, je te l'interdis c'est bien simple ! ;-)
RépondreSupprimerAllez comme tu le dis si bien le principal est que ta fille va mieux. Bises Oum
Il ne faut pas culpabiliser, ta fille était entre de bonnes mains avec ton mari, mais je peux comprendre ce que tu as ressenti, difficile pour les femmes de se couper en deux ! bon courage !
RépondreSupprimerJe te comprends c'était mon cas hier aussi, mais ne culpabilise surtout pas, on ne peut pas se couper en deux (dieu que se serait pratique), pareil que toi le papa a pris le relais. Ta nénette va mieux, tu as assuré au boulot, ton cher et tendre a passé un moment de tête à tête avec sa fille (même si elle était pas au mieux de sa forme).
RépondreSupprimerEt oui, malheureusement, être maman, c'est souvent ça, et plus t'as d'enfants, plus c'est multiplié :-/
RépondreSupprimerEn fait l'idéal en tant que maman , du moins pour moi, serait de ne bosser que le matin... mais pas possible
Courage on est là nous aussi. Même si ce ne sont que des mots.
RépondreSupprimerJe te comprends j'ai vécu la même chose l'année dernière lorsque James a été hospitalisé. Il faut savoir dire non quand c'est trop, verbaliser et surtout se dire en effet que parfois Papa peut aussi gérer quelques heures. J'espère que ne prendra rien de tout cela comme un conseil, car personne ne peut te dire quoi faire ou penser, on est là juste pour t'écouter et te renouveler notre amitié.
Bises,
Jane
Ce n'est que le commencement...
RépondreSupprimerJe suis positive moi aujourd'hui...
Ooohh.. J'en suis toute émue... J'ai vécu EXACTEMENT la même situation vendredi dernier...
RépondreSupprimerMa fille (2 ans et demie) est rarement malade, mais quand elle l'est, c'est dans les grandes largeurs... Un petit cocktail gastro + angine : pas mal, hein ?
Mais comme tu l'écris si bien, quelle chance nous avons d'avoir à nos côtés des papas du 21e siècle, qui ont compris combien c'est important (et compatible !) d'être papa-poule ET papa-viril et sexy... Miam.
Mon boulot etant sans responsabilité et sans interet je n' ai pas ce genre de dilemne masi je te comprends...
RépondreSupprimer@maman@home: Merci Madame...C'est vrai que le papa a assuré sur ce coup là !
RépondreSupprimer@ Georg: c'est dans ces moments qu'on sent effectivement que c'est vraiment dur d'être parent.
@ Bloody Mary: Je me sens moins seule du coup...
@ MissBroWnie: Travailler que le matin, ça me botte bien ! Quitte à commencer à 7h du matin...
@ Libelul: Ca me touche ce que tu dis. C'est toujours bon d'entendre les expériences des autres. C'est aussi pour ça (et surtout pour ça) que j'ai commencé mon blog à la base !
@ La Mère Joie: je vois ça !
@ lili l'archi : Tu sais, ma fille c'est un peu ça aussi. Rarement malade et quand elle l'est c'est le gros truc avec urgences & co...
@ madamezazaofmar: si je peux me permettre, c'est quoi ton boulot?
ces moments sont extrément difficiles à vivre, je t'embrasse fort et surtout le plus important c'est que tu sois bien entouré
RépondreSupprimerHeureusement que tu as pu la laisser au papa, imagine que tu aies du la laisser à la nounou ! C'est pour cela qu'avec l'arrivée de Lisa j'ai repris à mi-temps. Je n'ai personne pour me dépanner, trop de stress d'avoir un enfant malade et de le laisser en douce à la crèche ou de le mettre à l'école sous cachet :(
RépondreSupprimerComme je te comprends, c'est tellement dur de devoir laisser nos enfants. Mais quand le papa prends le relais, aucune raison de culpabiliser plus qu'il ne l'aurait fait si c'était lui qui était allé travailler et toi qui était restée à la maison.
RépondreSupprimerJe confirme les posts précédents, tu as de la chance que ce soit papa qui soit là ! Moi ça m'arrive souvent de choisir entre finir un taf urgent à 20h au bureau et rentrer m'occuper de mes loulous qui ne m'ont pas vue depuis 8h30 le matin. Mais lucky me, papa est là qd je ne peux pas ! Et ça ce n'est pas courant chez mes collegues et cops.
RépondreSupprimerIl faut déléguer le plus possible aux pères et le plus tôt, afin déjà de mieux couper le cordon pr nous et d'impliquer papa dans la parentalité.
Je suis d'accord avec les autres commentaires : il faut (essayer) de ne pas culpabiliser. Je n'ai pas encore vécu le cas d'enfants très malade (je touche du bois !!), mais je comprend très bien ton sentiment. Rien que le fait d'avoir à reprendre le travail dans 2 semaines (fin de mon congé maternité) me fait culpabiliser ... si seulement j'avais pu prendre un congé parental, ou au moins un 80% (comme je l'avais prévu au départ) ...
RépondreSupprimerbises et courage pour les examens de ta puce !
OH MON COEUR s'est serré en te lisant...
RépondreSupprimerLe Papa était là et c'est tout aussi important...
ça m'est arrivé deux ou trois fois et je déteste et je me déteste de choisir le boulot à mon enfant malade alors que j'ai des jours...
RépondreSupprimerj'espère que ça ne m'arrivera plus, en tout cas je n'ai plus envie de me laisser faire...
ici aussi c'est le papa qui a assuré...
pourquoi ce serait à toi de culpabiliser ?dans le cas contraire,si c'est ton mari qui aurait du partir,on aurait trouvé ça "normal"!alors stop !
RépondreSupprimerje suis retourné travaillé cette semaine et mon dernier est gardé par mon mari (pour l'instant) et je te comprends je quitte souvent la maison avec ce sentiment ... je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire (sans vouloir minimiser ce qui t'arrive évidemment)!
Comme tu le dis, le plus important est que ta fille aille mieux ( même si ton post suivant est inquiétant...).
RépondreSupprimerJusqu'à présent, j'ai toujours pu privilégier mon fils, car il n'y a pas eu de problèmes majeurs d'agenda. Je me dis qu'un enfant c'est tellement plus important qu'un boulot, alors j'essaie de me convaincre que j'enverrai promener mon boulot si un tel cas se produit, mais c'est plus facile à dire qu'à faire...
En fait, j'ai eu le cas cette semaine, et je suis resté au boulot au lieu de rentrer voir mon fils immédiatement.. J'essaie de me déculpabiliser en me disant qu'il me fallait 2H30 au mieux pour arriver, et pour ne pas pouvoir faire grand chose de plus... Pas facile la vie de parent !