jeudi 2 décembre 2010

Ni responsable, ni coupable... Et pourtant...

Ou la douleur secrète d'un accouchement par césarienne...

Enceinte, j'ai eu très peur d'accoucher par voie basse. Les forums débordaient d'histoires aussi abracadabrantes que réelles avec des épisios ratées, , des péri mal dosées, des déchirures et j'en passe. J'ai fait des cauchemars à ne plus en finir les dernières semaines avant mon terme. Mais, comme une bonne première de la classe, j'ai aussi suivi tous les cours de préparation à l'accouchement, j'ai fait les exercices de respiration, j'ai massé mon périnée, j'ai fait de l'acupuncture, bref, j'ai mis toutes les chances de mon côté pour être prête au maximum le jour J....

Le jour J, rien ne se passe vraiment comme prévu. Après un déclenchement, une poche des eaux percée et 16h de travail, dont une bonne partie sans péridurale, le bébé donne des signes de fatigue et mon col stagne à 5. La césarienne s'impose.

Pour être tout à fait franche, mon col stagnait depuis un bon moment déjà et le mot césarienne a été évoqué plusieurs fois également. Mais je me suis entêtée. J'ai refusé d'entendre ce mot. Je n'étais pas prête à subir une césarienne. Le sentiment de ne pas vraiment accoucher, d'être dépossédée de mon accouchement, de rater mon accouchement, tout cela à la fois. Pourtant, j'ai essayé de poser la question pendant les cours de préparation. Comment se préparer à cette éventualité. On m'a gentiment envoyé balader.

C'est ainsi que je me suis retrouvée à refuser la césarienne plusieurs fois cette nuit-là. La sage femme m'a beaucoup soutenu. Elle a surveillé le bon déroulement des choses, vérifié le col une centaine de fois (on ne vous dit pas non plus pendant les cours que vous aurez tout le temps les jambes écartées très souvent...). Mais quand il faut y aller, il faut y aller.

L'opération en elle-même n'est pas douloureuse même si j'ai senti tous les gestes du chirurgien et que j'ai même eu un aperçu de mes entrailles en reflet sur les néons du plafond (ne fuyez pas, les détails glauques s'arrêtent là). J'ai eu le bonheur de découvrir mon bébé, de la tenir dans mes bras et de l'inonder de bisous mouillés... avant d'être transférée, seule, en salle de réveil. On m'a très vite ramené ma puce pour téter le colostrum et je suis restée un long moment avec elle dans les bras. Pour moi, c'était la huitième merveille du monde.

Les jours qui ont suivi étaient moins drôles, mais ce n'est pas le propos de mon billet du jour.

Le plus difficile pour moi était de me sentir responsable, coupable de cette césarienne. Déjà, le fait qu'on a du déclencher les contractions ne rentrait pas dans le schéma, dans le fantasme que je me suis faite: Réveillée à 3 heures du matin par des contractions qui s'intensifient, je perds les eaux dans la foulée et je réveille MMM pour lui dire, ça y est, c'est le moment tant attendu ! Ca c'était mon fantasme.

La réalité était celle d'un accouchement (j'ai beaucoup de mal encore à parler d'accouchement, 2 ans et demi après) médicalisé. D'une opération chirurgicale. Beaucoup de femmes vivent l'accouchement par voie basse comme un trophée (sans parler de celles qui accouchent sans péridurale). Et c'est exactement ce que je me disais pour me motiver, pour me préparer au moment tant attendu/redouté.

Attention, je ne remets absolument pas en cause la décision du staff médical. Ils m'ont beaucoup soutenu, ils étaient à l'écoute, surtout la sage femme qui ne m'a pas quitté de la journée/soirée/nuit. Je leur/lui dois beaucoup. Mais le fait est, je me suis sentie dépossédée de cet accouchement. Et je n'ai surtout pas pu me sentir autrement que coupable et responsable. Coupable de ce corps qui n'a pas su me soutenir, su remplir sa mission jusqu'au bout. Responsable d'avoir accepté la césarienne. Ce sentiment de, et si j'avais attendu encore un peu? Et si j'avais refusé le déclenchement? Et si je m'étais mieux appliqué à assouplir le périnée ? Et si j'avais pu faire plus de séances d'acupuncture? Et si, et si...

Quand on y rajoute un allaitement raté et foiré, vous imaginez facilement les casseroles que je me traîne (encore). Mais ça, c'est une autre histoire, l'objet d'un autre billet, peut-être.

Pour d'autres récits, rendez vous chez e-zabel, Mama Funky, Cranemou et Maman what else. Vous y trouverez des histoires différentes, de quoi vous confirmer cette idée que même la césarienne peut-être vécu différemment selon les personnes.

30 commentaires:

  1. Parfois je me demande s'il est si bon que les futures mamans soient si informées....

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  2. Je suis emue par ton recit, par vos recits
    Ca me fait reflechir, avoir un peu peur, et je comprends ce sentimement de frustration. Rien que moi qui ai eu beoin d' une ventouse pour qu el' empereur ne sorte j' ai été frustrée alors j' imagine. J' avoue y penser pour mon tres proche accouchement, on en a pas mal parlé au cours mais ça reste abstrait je crois. Alors merci ,merci de temoigner, de te livrer, ça m' aide a tout envisager.
    Vous avez beaucoup de coutage ...

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  3. Merci de ton témoignage. Je n'ai pas accouché par césarienne et pourtant je te rejoins sur la difficulté d'accepter que tout ne se passe pas comme on l'aurait voulu. Difficile d'être fier de soi quand on ne s'est pas senti à la hauteur! Heureusement qu'accoucher une fois par césarienne ne veut pas dire toujours... ça laisse de l'espoir pour de futures grossesses.

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  4. J'en ai rêver aussi des contraction à 3h du mat' et la perte des eaux. Mais tout comme toi, la poche s'est à peine percé. On l'a rompue manuellement à la mater. On m'a aussi blindée d'hormones pour accélérer le travail qui ne venait pas. Bref, blocage à 3, et ZIP ! :(

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  5. Je te rejoins complétement sur le sentiment de culpabilité, la frustration... et pour moi y a même eu dépression ! Je l'ai refusée pendant des heures ce déclenchement puis cette césarienne, signant même une décharge de responsabilité et puis j'ai craqué sous la pression du staff... le pire c'est que je continue de penser que cette césarienne était inutile (la raison était que j'avais dépassé 12h de travail, que j'étais après terme et donc que je n'avais pas le droit à quelques heures de plus à cause du protocole...)... Disons qu'ils savent ce qui font et que je ne vais plus remettre en cause la décision, il n'en reste pas moins la frustration de ne pas avoir assuré, et de "mal avoir commencé" l'aventure-maman. J'en veux à la sage femme qui m'avait suivi pendant ma grossesse car elle n'a pas parlé césarienne une seule fois alors que 20% des accouchements sont des césariennes ! Je n'étais pas du tout préparé psychologiquement, or je pense que ça aurait suffit pour mieux me faire vivre cette "césarienne surprise" !

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  6. ton récit est très émouvant, et j'aimerais que les casseroles que tu traines deviennent toutes légères au fil du temps!
    J'ai vécu une césarienne après 2 accouchements pas voie basse, césa en urgence pour risque vital pour le bébé, une césa sous anesthésie générale pour aller encore plus vite.
    Je me suis réveillée seule, sans mon bébé, persuadée qu'elle était morte. Une terreur sans nom m'a envahie, j'ai mis des jours et des jours à m'en remettre, des semaines et des semaines à réaliser que mon bébé était en bonne santé, des mois à me dire que tout s'était bien passé et que tout allait bien. Elle a eu 4 ans en août dernier et souvent en la regardant, j'ai des bouffées d'angoisse en me disant "et si..." , et si ce jour-là, il n'y avait pas eu la possibilité de la césa aussi rapide, ... je serais maman de 2 enfants vivants seulement.
    Ta fille est en bonne santé, ton amour pour elle est énorme et profond, chasse cette culpabilité de ton esprit. Tu l'as mise au monde un point c'est tout.
    Je t'embrasse.

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  7. Brrrr froid dans le dos... c'est quoi cette journée césarienne y'a un truc que je n'ai pas suivi je crois

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  8. Je viens de lire le com de TheYoupiTouch et bim, moi qui n'avait pas encore pleuré, c'est bon.

    je note que nos expériences sont toutes différentes, mais qu'au final, le mot culpabilité et manque d'information sont récurrent... et je pense sincèrement que le deuxième amplifie le premier!

    Pour ce qui est de l'accouchement "type", je l'ai vécue, pour Clapiotte: contractions, dilatations du col etc... cela n'empêche que j'ai terminé au bloc, et même si ca se "gère" mieux pour le second, le sentiment d'échec plane tout de même, y compris lorsque j'en parle avec des amies non césarisées...
    Mais comme je disais à Mamanwhatelse, j'ai plus ou moins réussi à gommer ce sentiment, au fi du temps, même si un psy aurait aidé à faire plus vite!

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  9. Et bien...
    C'est fou cette culpabilité, tu n'y es pour rien!
    Les "si" que tu évoques, s'ils s'étaient réalisés, le pire se serait peut être produit...
    Alors au contraire, dis toi que tu es responsable de la bonne santé de ta fille aujourd'hui, et que tu as pris la meilleure décision possible!

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  10. ma premiere etait nez avec une caesarien aussi, emergency...
    j'ai jamais pense que ca va m'arriver mais a la fin j'ai juste voulu qu'elle sorte aussi, la voir et savoir que tout va bien!
    je me sens pas du tout coupable... je prefere tout le monde en bon sante!
    des accouchement naturel sont pas sans risque non plus!
    pour le 2eme j'etais comme toi... je me suis fait la tete, tout le temps car maintenant je connaissais pleins des histoires et biensur la mienne...
    tout le monde pense le 2eme.... c'est RELAX, chez moi le contraire!
    billet tres important, merci!

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  11. Dit toi bien qu'il n'y a pas qu'une manière d'accoucher. Et moi qui n'ai pas encore eu d'enfant et qui a peur de devoir accoucher, j'envisage même la césarienne ^^

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  12. J'aurais pu écrire exactement le même billet sauf que je n'ai pas tenu ma fille dans mes bras tout de suite, j'ai dû attendre plus d'une heure... cela restera toujours l'heure que je n'ai pas eu avec elle...
    Depuis, je suis un utérus cicatriciel mais j'ai accouché deux fois par voies basses... et ça m'a définitivement réconciliée avec mon corps et avec l'accouchement!

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  13. Je dirai même plus : une césarienne est vécue différemment à chaque grossesse. J'ai eu un accouchement par césarienne très difficile pour mon grand et j'estime avoir eu un très bel accouchement par césarienne pour ma petite...

    Ça m'aurait bien plu d'être des votres dans cette aventure !

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  14. Ca me fait mal pour toi cette culpabilité que tu ressens alors que tu es la meilleure des mamans pour ton enfant. Tout ce qui s'est passé n'est en rien de ta faute, comme dit Muriel l'important est que ta fille soit en bonne santé ;). Tout ça tu le sais, il faut juste que tu fasses "le deuil" de accouchement que tu avais "idéalisé". J'ai eu une césa en urgence pour les jujus et je l'ai mieux vécue que l'accouchement par voie basse de Zorro qui s'est très mal passé. C'est difficile dans tous les cas ;)

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  15. J'ai commenté chez Maman Funky.
    Je ne peux toujours pas dire que j'ai accouché d'Octave, je dis qu'il est né le 7/11/08. En effet, je trouve des périphrases mais il m'est impossible de mettre "je" en sujet.
    Je n'ai pas été actrice de l'arrivée de bébé.

    Pourtant, tout était programmé une semaine à l'avance et visiblement, ce sera pareil pour le second bb.
    J'ai appris à accepter d'avoir donné rendez vous à bébé pour son arrivée au monde.

    Ce dont je suis certaine, en revanche, c'est que cet 'accouchement' peut être aussi traumatique pour lE bébé que pour la maman.
    Octave dormait dans mon ventre juste avant l'intervention et on l'a carrément attrapé pour le sortir sous les néons. Il hurlait et ça a duré quasi 6 mois. Le kiné/ostéopathe trouvait ma théorie intéressante quand je lui expliquais que j'avais l'impression qu'Octave avait été traumatisé par un mauvais réveil dès la naissance. Et que depuis, il refusait de s'endormir et hurlait au réveil (des heures).

    Cela questionnne.
    Mais je crois qu'il faut vraiment travailler à l'acceptation car sans cette intervention, il y a quelques décennies, le bébé n'aurait pas pu survivre.

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  16. moi aussi j'ai senti qu'on me farfouillait le bide... étrange sensation...

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  17. J'ai eu une césarienne en urgence, à 7 mois et une semaine avec un bébé que j'ai vu deux secondes avant qu'on l'emmène en néonat'. Je n'ai pu voir ma fille, dans un couveuse, que 18h après... Je n'en garde pas un très bon souvenir : grosses difficultés de l'anesthésiste pour faire la piqure, fourmillements horribles quand le corps se réveille, fait d'avoir accouché mais de ne pas pouvoir serrer mon enfants, impression qu'on m'avait volé mes dernières semaines de grossesse, douleur des deux ou trois jours après l'accouchement sans parler du mois d'hospitalisation de ma fille en néonat'... Par contre, je ne culpabilise pas, peut être parce que de toute façon, je n'avais pas le choix. C'est vrai que dans certains endroits, on préfère la césa car ça rapporte plus d'argent mais je crois aussi qu'il faut savoir écouter les médecins.

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  18. C'est très émouvant de lire vos témoignages. La césarienne me fait peur, et cette culpabilité qui suit, aussi.
    Mais se sentir coupable, s'interroger... c'est tellement maternel et ces quelques lignes le sont aussi...

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  19. Comme je mettais chez Clapiotte, c'est une idée en effet pour un billet à venir, moi aussi j'ai accouché par césarienne. Merci pour ce partage bisous

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  20. Je n'ai rien lu, je n'ai fait aucun cours de préparation, je ne m'attendais à rien et rien ne me paraissait normal comme tu dis sauf le résultat : un bébé!
    si la césarienne avait été le moyen de mettre mon bébé au monde et bien j'aurais accepté sans souci!
    je ne suis pas dans ta tête ni dans celle des autres mais je ne sais pas d'où viennent ces idées qu'il faut qu'un accouchement se passe comme ci ou comme ça...
    le seul souci à mon avis c'est quand il y a problème de santé pour le bébé ou la maman, le reste...
    Je ne vois pas en quoi tu es dépossédée de ton accouchement, ce qui compte c'est l'enfant né et les jours, les mois les années qui suivent :-)

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  21. Comme beaucoup de mamans ayant accouché par césarienne, cela s'est passé en urgence parce que le bébé était en souffrance alors qu'une demi heure plus tôt on m'annonçait que mon bébé était presque sorti. En fait, le cordon était autour du cou ce qui fait qu'à chaque contraction et poussée, le bébé souffrait.
    La césarienne cela m'a fait très peur car je suis une vraie trouillarde, j'ai pleuré pendant mais je n'ai pas souffert (j'ai aussi beaucoup pleuré quand je me suis fait arracher les dents de sagesse !) ni pendant, ni après.
    Je ne culpabilise pas car comme le dit Carole, l'essentiel était pour moi de mettre mon bébé au monde. Même si mon mari m'assure qu'il s'est écoulé plus d'une heure entre la naissance et l'instant ou mon bébé m'a rejoint, cela m'a paru court (j'étais un peu sonnée !). Et la césarienne ne m'a pas empêché d'allaiter. En revanche, je n'ai pas aimé les jours qui ont suivis avec la sonde, les difficultés à se lever etc.
    Je considère que j'ai accouché et que l'on m'a aidé avec cette césarienne.
    Parfois, j'ai entendu des réflexions de certaines mamans qui déconsidèrent un peu celles qui ont accouché par césarienne comme si quelque chose leur manquait. Pour ma part je n'ai pas l'impression d'avoir manqué quelque chose et je n'ai pas d'admiration particulière pour les mamans ayant accouché par voie basse, ni pour celles qui refusent la péridurale (c'est un choix) Pour moi, accoucher c'est mettre au monde un bébé, peu importe comment cela se passe (l'essentiel étant la santé du bébé et de la maman) tout comme nourrir son bébé c'est lui donner du lait, peu importe que ce soit au sein ou avec un biberon.
    Faire une césarienne c'est sauver son bébé !
    J'espère que cette douleur secrète s'estompera car tu ne pouvais pas faire autrement, c'est la santé de ton bébé qui en dépendait. Si l'équipe médicale a pris cette décision, je ne pense pas que cela soit par confort ou facilité
    car la césarienne reste un acte dangereux qu'ils ne prennent pas à la légère.
    Réjouissons nous d'avoir donner la vie, tout simplement !

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  22. oh moi aussi des "et si j'avais" et si j'étais", j'en ai des tonnes en stocks!
    Merci pour ton témoignage, ça me fait me sentir moins seule et comme je disais à cranemou, peut-être même que cette journée va marquer une étape pour moi : commencer à accepter "ma différence" mpar rapport aux autres mamans et mettre définitivement une croix sur le scenario de l'accouchement idéal (comme toi perte des eaux, réveil en pleine nuit de MMM et départ tranquille à la mater!!!)
    Des bises et merci encore d'avoir joué le jeu en si peu de temps!!!

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  23. je me reconnais bcp dans ce recit

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  24. Ton billet est très émouvant. J'ai eu presque le même accouchement : déclenchement, percement de la poche des eaux par la SF, puis bloc en urgence... j'en pleurais. Et puis, in extremis, l'obstétricien a sorti ma fille au forceps. Par voie basse. Mais j'étais complètement inactive puisque shootée en vue de la césa. Je revois les infirmiers qui m'appuyaient sur le ventre... J'ai été complètement dépassée par les émotions très vives de cette journée : joie d'avoir mon bébé, peur, gratitude immense pour le staff qui avait tout sauvé... rien que d'en parler me mettait les larmes aux yeux.
    Il m'a fallu une deuxième naissance beaucoup plus calme et "classique" pour dépasser tout ça et réaliser que, comme dit Carole, le plus important c'est le bébé et les jours puis les années qu'on passe ensemble, à le voir grandir !

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  25. Nouvelle sur ce blog, je suis très émue de ce que je lis. Je ne pouvais pas imaginer que la culpabilité par rapport à l'accouchement et l'allaitement pouvait être si forte. Merci de partager tout ça avec nous.

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  26. J'ai vécu une césarienne similaire, col bloqué, travail de 20h, et césa en urgence... ma sage femme (qui n'a pu etre la le jour J) m'a dit " que je ne voulais pas accoucher, je voulais peut etre garder un peu plus MON bb avec moi" , j'ai trouvé cela intéressant et en réflechissant une bonne part de vérité...
    Ajh, je suis tjrs aussi pot de colle avec ma fille, et elle aussi d'ailleurs ;)

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  27. @ toutes: merci beaucoup pour vos différents témoignages. C'est réconfortant, quelque part, de se sentir moins seule...Je vais prendre le temps de vous répondre une par une même si ça ne se fera pas très rapidement...

    @Le Journal de Chrys: dans mon cas justement je pense qu'il y a pas eu d'information à propos de la césarienne d'où mon incapacité à l'appréhender sereinement au moment fatidique.

    @madamezazaofmars: toi, il ne fallait pas que tu lises ça :) plus sérieusement, merci à toi aussi pour ton témoignage. J'espère que ton accouchement imminent se passera bien pour toi et le bébé.

    @Petoulette: effectivement, il paraît que les grossesses et les accouchements ne se ressemblent pas ...

    @MamaFunky: Ouch...Ton récit sur le blog est d'ailleurs très détaillé :)

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  28. @Xtinette: Pareil pour moi. La sage femme a refusé d'en parler malgré les questions que j'ai posées... En revanche, je ne savais pas qu'on signait des décharges, c'est une première ça !

    @TheYoupiTouch: Merci madame ! Moi aussi j'aimerai arrêter de traîner mes casseroles partout :)
    Mais ton histoire m'a profondément touchée. Je n'ose imaginer ce que tu as pu ressentir après ton réveil...Merci d'avoir partagé ce témoignage toi aussi.

    @maman@home: on s'est juste donné le mot après une discussions sur twitter :)

    @cranemou: c'est clair que récit m'a aussi beaucoup touché. J'ai aussi versé ma petite larme...
    Sinon, je ne savais pas que tu as été suivi par un psy. Tu devrais nous faire un petit billet :)

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  29. Nabila de Casa Délices24 décembre 2010 à 15:04

    Moi mon col stagnait à 2 apres 10 heures de travail et 36 heures apres que la poche des eaux se soit percée et j ai ressenti la meme chose que toi
    Merci d avoir mis des mots à notre souffrance
    car c est dur et on a l impression d avoir echoué pourtant c est pas de notre faute c est la vie c est comme ça

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  30. @LMO: Tu as bien raison mais j'ai du mal justement à m'en défaire... Aujourd'hui, presque un an après avoir écrit le billet ça va mieux mais à l'époque, ça m'oppressait encore pas mal !

    @Paul & Paula: C'était donc pas si relax le 2ème? Faudra nous raconter :)

    @Faustine: C'est bien d'être ouvert à toutes les possibilités... et je pense que c'était ça qui me manquait justement !

    @Mimilady: Comme quoi c'est possible mais si j'ai souvent entendu le contraire !

    @Camilla Gallapia: C'est important de savoir qu'il y a d'autres façons, d'autres césariennes qui se sont bien passées. D'où le billet d'e-zabel justement !

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Mon blog se nourrit de vos commentaires ! Merci :)

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