Il flotte déjà un parfum de vacances dans l’air … mais demain, c’est son dernier jour d’école. Cette année est passée tellement vite. Elle ressemble de plus en plus à une pré-ado, loin de la petite fille aux joues rondes et jolies bouclettes qui avait besoin de toujours me tenir la main, dès qu'on mettait les pieds dehors.
D’ailleurs le bébé en elle me manque. Les premiers mois à l’allaiter, à la bercer, à la trimballer partout où j’allais me manquent énormément.
Il y a 6 semaines, elle a fêté ses 8 ans … mais la lettre que j’écris à chaque fois, pour arrêter le temps, prendre du recul et (re)voir tout ce qu’elle a accompli cette année est restée sur le disque dur de mon ordinateur.
D’ailleurs, j’avoue, pour cette année, j’ai failli ne pas écrire de lettre. La cause ? Beaucoup de fatigue de mon côté et l’impression de répéter encore et toujours les mêmes phrases – fais pas ci, fais pas ça etcetera, etcetera.
Et puis non, je ne vais pas laisser ces mauvais moments me priver de ce petit exercice que je chéris tant. J’espère pouvoir réunir toutes ces lettres pour les lui offrir le jour de ses 18 ans. Ça serait donc dommage de la priver, de me priver, de cet instant précis qu’offrent ses 8 ans.
Ma chérie d’amour,
Depuis plusieurs semaines tu trépignes d’impatience et tu comptes les jours et les dodos pour enfin avoir 8 ans. L’an dernier déjà tu avais hâte d’en avoir 9. Et moi, je n’ai qu’un envie, arrêter le temps qui passe bien trop vite.
Arrêter ce temps qui passe …. pour te voir enchaîner des pas de danse à tout moment de la journée et retrouver avec plaisir ta maîtresse et tes camarades de danse.
Pour t’écouter chanter, inventer des rimes et des mots que seule tu comprends.
Pour te voir créer des histoires avec tes poupées et tes figurines et gare à nous, tes parents, si on tend l’oreille pour en capter quelques bribes.
Pour te regarder t’intéresser à la mythologie grecque et aux super héros ; à lire parfois des heures tes albums de Tom Tom et Nana ou les aventures de Twiny, ta fée préférée.
Pour te voir prendre la vie du bon côté, danser sous la pluie, et de ne pas me faire de souci car, selon toi « t'inquiète maman, je gère » !
J’adore tes longs cheveux que je rêve de coiffer avec des tresses, des barrettes et serre-tête. Mais toi, tu ne veux qu’une queue de cheval « haute » et gare à moi si un cheveu dépasse du haut de ta tête.
J’aime te chercher du regard à la sortie de l’école, et t’apercevoir, furtivement, rire aux éclats avec une ou un camarade de classe …avant que tes yeux croisent les miens, que ton visage s’illumine et que tu arrives en courant en te jetant dans mes bras … et en me jetant ton cartable par la même occasion.
Tu donnes ton avis avec véhéménce et a du mal à en changer. Tu te fais du souci pour les autres, que ça soit tes amis, des personnes inconnues croisées ici et là, et même les chiens et chats qui errent dans le quartier.
Tu es intrépide, et ne tiens pas en place. Tu as toujours besoin de bouger, de courir, de sauter. C’est toi qui m’a donné le courage pour aller jusqu’au bout de notre baptême de plongée à Tahiti. Sans toi, je ne me serai pas jettée à l’eau, au sens littéral du terme.
Mais parfois, tu m’offres cet aperçu de toi, adolescente, et franchement, je n’ai pas hâte. J’appréhende déjà les soupirs et les yeux levés au ciel. Il y a d’ailleurs des jours où ta capacité à râler dépasse largement mon seuil de tolérance … ou quand tu cherches encore et toujours des excuses pour sortir du lit le soir, ou encore quand il faut répéter la même consigne n fois, avant d’avoir une réaction, un résultat.
Cependant, je crois, que le plus dur pour moi est d’apprendre à te laisser devenir celle que tu es. A ne pas vouloir faire de toi quelqu’un que tu n’es pas, à ne pas faire de toi une mini-moi.
Merci pour ton amour inconditionnel. Pour tes rires et sourires. Pour tes bisous et câlins. Merci d’être là, dans ma vie.
Ta maman qui t’aime.
D’ailleurs le bébé en elle me manque. Les premiers mois à l’allaiter, à la bercer, à la trimballer partout où j’allais me manquent énormément.
Il y a 6 semaines, elle a fêté ses 8 ans … mais la lettre que j’écris à chaque fois, pour arrêter le temps, prendre du recul et (re)voir tout ce qu’elle a accompli cette année est restée sur le disque dur de mon ordinateur.
D’ailleurs, j’avoue, pour cette année, j’ai failli ne pas écrire de lettre. La cause ? Beaucoup de fatigue de mon côté et l’impression de répéter encore et toujours les mêmes phrases – fais pas ci, fais pas ça etcetera, etcetera.
Et puis non, je ne vais pas laisser ces mauvais moments me priver de ce petit exercice que je chéris tant. J’espère pouvoir réunir toutes ces lettres pour les lui offrir le jour de ses 18 ans. Ça serait donc dommage de la priver, de me priver, de cet instant précis qu’offrent ses 8 ans.
Ma chérie d’amour,
Depuis plusieurs semaines tu trépignes d’impatience et tu comptes les jours et les dodos pour enfin avoir 8 ans. L’an dernier déjà tu avais hâte d’en avoir 9. Et moi, je n’ai qu’un envie, arrêter le temps qui passe bien trop vite.
Arrêter ce temps qui passe …. pour te voir enchaîner des pas de danse à tout moment de la journée et retrouver avec plaisir ta maîtresse et tes camarades de danse.
Pour t’écouter chanter, inventer des rimes et des mots que seule tu comprends.
Pour te voir créer des histoires avec tes poupées et tes figurines et gare à nous, tes parents, si on tend l’oreille pour en capter quelques bribes.
Pour te regarder t’intéresser à la mythologie grecque et aux super héros ; à lire parfois des heures tes albums de Tom Tom et Nana ou les aventures de Twiny, ta fée préférée.
Pour te voir prendre la vie du bon côté, danser sous la pluie, et de ne pas me faire de souci car, selon toi « t'inquiète maman, je gère » !
J’adore tes longs cheveux que je rêve de coiffer avec des tresses, des barrettes et serre-tête. Mais toi, tu ne veux qu’une queue de cheval « haute » et gare à moi si un cheveu dépasse du haut de ta tête.
J’aime te chercher du regard à la sortie de l’école, et t’apercevoir, furtivement, rire aux éclats avec une ou un camarade de classe …avant que tes yeux croisent les miens, que ton visage s’illumine et que tu arrives en courant en te jetant dans mes bras … et en me jetant ton cartable par la même occasion.
Tu donnes ton avis avec véhéménce et a du mal à en changer. Tu te fais du souci pour les autres, que ça soit tes amis, des personnes inconnues croisées ici et là, et même les chiens et chats qui errent dans le quartier.
Tu es intrépide, et ne tiens pas en place. Tu as toujours besoin de bouger, de courir, de sauter. C’est toi qui m’a donné le courage pour aller jusqu’au bout de notre baptême de plongée à Tahiti. Sans toi, je ne me serai pas jettée à l’eau, au sens littéral du terme.
Mais parfois, tu m’offres cet aperçu de toi, adolescente, et franchement, je n’ai pas hâte. J’appréhende déjà les soupirs et les yeux levés au ciel. Il y a d’ailleurs des jours où ta capacité à râler dépasse largement mon seuil de tolérance … ou quand tu cherches encore et toujours des excuses pour sortir du lit le soir, ou encore quand il faut répéter la même consigne n fois, avant d’avoir une réaction, un résultat.
Cependant, je crois, que le plus dur pour moi est d’apprendre à te laisser devenir celle que tu es. A ne pas vouloir faire de toi quelqu’un que tu n’es pas, à ne pas faire de toi une mini-moi.
Merci pour ton amour inconditionnel. Pour tes rires et sourires. Pour tes bisous et câlins. Merci d’être là, dans ma vie.
Ta maman qui t’aime.
Super article! Pour ma part j'i voyager une fois cette été avec mon fils de 20 mois un vrai parcours du combattant. Autrement dit ce n'était en rien des vac reposante. lol
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