*Avant que les foules ne commencent à se déchaîner, ce n'est pas ma famille qui s'agrandit... mais celle de ma chère amie, une non blogueuse, qui vient d'avoir sa deuxième fille. Elle m'a déjà fait l'honneur d'écrire un billet sur le blog. Je vous laisse avec le récit de cette deuxième grossesse.
Mon amie Oum me propose régulièrement d’écrire des articles à publier sur son blog, mais depuis la coupe du monde, je n’étais pas très inspirée. Et voici qu’un événement majeur est survenu dans ma petite famille. Déjà parents d’une petite fille de 2 ans et 4 mois (qui est en ce moment même au spectacle de Dora avec Oum et ses parents - NDLR: enfin, c'était dimanche), nous avons remis le couvert. Eh oui, depuis bientôt 6 semaines, notre petite famille compte un nouveau membre : une deuxième fille.
Ce deuxième enfant a été désiré et surtout planifié au mois près. En fait (et ça Oum ne le sait peut être pas), ce deuxième enfant était programmé avant même le mariage. Nous savions depuis le début que nous voulions 2 ans d’écart entre nos enfants. C’est donc tout naturellement que nous avons arrêté la contraception lorsque notre aînée a eu 1 an et 1 mois. Un rapide calcul vous indiquera que la mayonnaise n’a pas pris immédiatement, et pour la faire prendre nous n’avons pas hésité à utiliser certaines techniques modernes pour que la conception se fasse au plus vite (test d’ovulation). Pour dire si on tenait à nos 2 ans d’écart.
Nos efforts (et investissement !! 50€ la boîte de tests) finissent par payer et me voilà enceinte en janvier dernier. Super, ouf, génial, cool, on est trop content !
Et puis, on commence à réfléchir à ce qu’on vient de faire… gloups… est-ce qu’on n’aurait pas fait une bêtise ? Va-t-on arriver à gérer 2 enfants ? Saura-t-on aimer la cadette autant que l’aînée ? Comment annoncer à notre aînée qu’elle va devoir nous partager ? Sommes-nous vraiment prêts pour de nouvelles nuits blanches, les pleurs, les coliques, reflux et autres soucis des tous petits ? N’aurions-nous pas dû attendre 1 année de plus ? … Bref, est-ce qu’on n’aurait pas fait une GROSSE bêtise ?
Sur le coup, je me dis « concentre-toi sur la grossesse, tu as le temps de voir venir puisque #2 n’arrive que dans 9 mois, euh… 8 mois et une semaine ». Je m’embarque donc tranquillement vers mon premier trimestre de grossesse. « Tranquillement » n’est pas le mot exactement exact. J’ai la chance de ne pas avoir eu de nausées, mais quelle fatiiiiiiiiigue. Je passais mes weekends allongée sur le canapé. Imaginez avec une petite de 18 mois pleine d’énergie. J’avais l’impression d’être une véritable loque, et de ne pas arriver à gérer ni ma maison, ni ma fille, ni mon mari et encore moins mon travail. Et l’idée d’avoir fait une bêtise se renforçait de jour en jour.
Pour tenir je me dis « aller, la fatigue du premier trimestre est normale, à 4 mois tu auras de nouveau la pêche ».
Je m’embarque donc tranquillement vers le deuxième trimestre, 4 mois, 5 mois, 6 mois et toujours aussi fatiguée. Rien à faire, malgré une bonne alimentation et une cure de fer carabinée. Et l’aînée qui pousse et qui continue à avoir autant d’énergie. Et puis… le ventre s’arrondit et donc la grande se rend bien compte qu’il se passe quelque chose là-dedans, surtout que tout le monde lui demande si elle est contente d’avoir une petite sœur… Nous la prenons donc entre six yeux et lui expliquons que l’arrivée prochaine d’une petite sœur viendra agrandir le cercle d’amour de notre famille. En lui disant ces mots j’admets (honteusement) que je ne suis moi-même pas complètement convaincue.
Evidemment, ça n’a pas loupé, pour l’aînée trop de choses en plus de l’acquisition de la propreté, le sevrage de la tototte, maman qui est fatiguée, tout le monde qui parle du bébé, et ces petits pyjamas que maman achète… donc réaction quasi immédiate : des peurs nocturnes et une envie irrépressible de faire pleins de bêtises. Dur dur, surtout avec cette immense fatigue qui ne me quitte pas depuis le début de la grossesse. Plus ça va et plus c’est évident : on a fait une bêtise. Ce bébé on n’y a même pas vraiment réfléchi, on l’avait programmé et on s’est tenu au programme. Mais est-ce qu’on le voulait vraiment (hormis le fait qu’on a tout fait pour l’avoir mais tout de même…).
Arrive enfin le dernier trimestre de grossesse. Je dis « enfin », mais en fait je pensais plutôt « quoi déjà ?? c’est pas possible !! ». Je me suis même remise à compter les mois pour être sûre, je remettais même en doute la date de conception (chéri t’es sûr que c janvier et pas février ?). Bref, je cherchais par tous les moyens à retarder l’échéance. Mais malheureusement « c’est pas toi qui décide » me dit ce petit ventre qui ne cesse de me narguer. De plus, pour faire passer ce dernier trimestre plus vite, un jour j’ai une merveilleuse idée : ne plus emmener l’aînée chez sa nourrice et la garder moi-même (pour passer de bons moments pensais-je), l’accumulation de congés payés et congés patho me permettant (enfin) de m’arrêter assez tôt. J’aurais peut être mieux fait de me casser une patte ce jour-là.
Et me voilà donc à la maison, avec #1 qui vient d’avoir 2 ans et qui décide de me faire son « terrible two ». un cauchemar. Oum m’avait gentiment proposé d’écrire sur le « terrible two » mais j’avais plutôt envie de faire une dépression à l’époque. Et notre amie la fatigue qui s’intensifie bien sûr, et l’échéance qui approche à grands pas. Je ne m’étendrais pas sur cette phase bien connue de tout parent qui a ou a eu un enfant de 2 ans, mais grosso modo, c’est un moment ou l’enfant fait sa première crise d’adolescence et donc est en refus constant et permanent de l’autorité parentale (si si à 2 ans je vous jure). Je passais donc mes journées à lui crier dessus et à la mettre au coin. Pour être juste envers elle, elle s’est relativement assez vite calmée mais cette petite période a laissé quelques séquelles sur mon état, et n’a pas arrangé la fatigue que je ressentais et le fait que je ne me sentais pas vraiment prête à accueillir ce second enfant.
Je laisse passer l’été tranquillement et je me réveille un matin en réalisant que je n’avais RIEN acheté à cette petite. ...
Oooh, le suspense est insoutenable, n'est-ce pas? Vous voulez connaître la suite? Vous savez ce qui vous reste à faire alors ! RDV demain pour la suite. En attendant, je vous fais patienter avec les deux puces de mon amie.
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Vivement demain, je veux tout savoir ...
RépondreSupprimeret oui la 2eme grossesse passe si vite comme on a encore un autre a s'occuper...
RépondreSupprimera demain pour la site!
Vivement demain ;-)
RépondreSupprimerje reviens demain alors!!!!
RépondreSupprimerMoi aussi je rêve de deux ans des écart. Et il faudrait que je m'y mette maintenant mais j'ai tellement peur de tout ce que tu racontes !
RépondreSupprimerJe suis tiraillée entre l'envie d'un deuxième et la peur de ne pas m'en sortir.
Vivement demain que je connaisse le fin mot de l'histoire !
je suis déçue (un peu) je croyais que tu nous annonçais que tu étais enceinte ! :)
RépondreSupprimerLa suite demain j'y serai moi aussi !!!
RépondreSupprimerbelle photo, vivement demain :-)
RépondreSupprimerVotre blog est un réel plaisir à lire. J'ai beaucoup apprécié ma balade au fil de vos pages. Continuez à nous enthousiasmer.
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