lundi 5 octobre 2009

La Mort a une maîtresse...

Ou mon humble avis sur "La Maîtresse de la mort" de Boris Akounine lu dans le cadre du Prix Littéraire des Blogueurs.

Serait-ce juste de dire d'emblée que j'étais déçue du roman? Oui. Pourtant, j'étais impatiente de m'y plonger après avoir lu les critiques élogieuses de Martine et d'Angelita. Pourtant; l'intrigue semblait prenante et l'histoire inhabituelle....

Mais, first things first.



Moscou. L'été 1900. Une série de suicide secoue cette ville. Chaque suicide est accompagné d'un poème laissé par la ''victime", un poème décidément sinistre, un poème d'adieu, un poème qui célèbre la Mort, comme une amante. La rumeur circule: une confrérie secrète d'adorateurs de la mort serait derrière tout ça.

Macha Mironova alias Colombine, jeune paysanne crédule, arrive à Moscou à la recherche d'une ascension sociale. Celui qu'elle souhaitait avoir comme (premier) amant l'emmène dans un club. Le célèbre club de poètes adorateurs de la mort. Le but: se faire désigner comme l'Elu(e) et ainsi rencontrer la fiancée éternelle, la Mort. Le club à 12 membres, se voit renouveler à chaque suicide. C'est ainsi que Colombine se voit admise dans le club.

Eraste Fandorine alias le prince Genji, lui, souhaite résoudre le mystère, extraire Colombine de cette machine infernale et arrêter le carnange, une fois pour toute.

La maîtresse de la mort est écrit en alternant narration, lettres d'un infiltré dans le club à la police et articles de presse. Un roman noir ou la frontière entre suicide et assassinat est bien fine...

Ce roman, je l'ai lu cet été et j'étais vraiment impatiente de le commencer. Malheureusement, je trouve que la trame est trop longue, que l'intrigue manque de rebondissements et que les personnages ne sont pas assez fins (serait-ce la traduction?)... Je me suis forcée à le lire jusqu'au bout, sait-on jamais...


Edit: D'autres billets qui peuvent vous intéresser du Prix Littéraire des Blogueurs
L'inspecteur Bosch ou critique d'"Echo Park" de Michael Connelly
Jungle and the City ou critique de "Graines de violence" d'Evan Hunter
Coeur Volé ou critique de "Coeur Volé" de Lauren Kelly

4 commentaires:

  1. je ne l'ai pas lu mais effectivement la traduction peut être à l'origine des "défauts" d'un bouquin. l'histoire a l'air bien, ça ferait un bon film :-)

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  2. Jamais rien lu de lui mais je lis souvent des critiques élogieuses...
    je ne sais pas, un jour peut être!

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  3. Comme tu le sais j'ai beaucoup aimé car j'aime les ambiances russes , d'ailleurs je n'ai toujours pas commandé son pendant

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  4. J'ai beaucoup aimé ce roman, ainsi que le pendant masculin ! En plus il peuvent se lire indépendamment l'un de l'autre !

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